4 questions au médecin radiologue Rémy Leclercq
Pouvez-vous nous expliquer votre démarche ?
Avec une informatique obsolète et des outils vieillissants, je souhaitai améliorer la performance de nos actes et faciliter les démarches. Tout d’abord j’ai étudié la possibilité de fédérer toutes les structures privées concurrent
es du secteur de Valence autour d’un même projet informatique dans le but de simplifier les échanges d’informations. Convaincre les différents responsables de sites concurrents fût compliqué. Cela demande de partager un certain nombre d’informations mais c’est avant tout pour le bien du patient. Il va de soi que fédérer des structures, des personnes, qui ont été concurrentes pendant des années est quelque chose de compliqué. Mais j’ai pu trouver dans chaque groupe un correspondant qui comprenait la démarche, l’intérêt et l’intelligence du projet. A l’avenir, et grâce à ce projet, nous pourrons nous positionner comme interlocuteur privilégié pour les services hospitaliers, l’ARS… Etc.
Quelles sont vos attentes concernant vos nouveaux outils ?
Avec les solutions GXD5 RIS et GXD5 Pacs nous recherchons avant tout une informatique fonctionnelle, rapide pour que nos postes de secrétariats se fluidifient. Aujourd’hui c’est un des points noirs de notre organisation. L’outil GXD5 Ressource Planning me permet de gérer 10 médecins sur 8 sites, c’est considérable. Changer d’outil demande du temps ainsi qu’un réajustement des méthodes de travail mais c’est un investissement nécessaire aujourd’hui. D’ailleurs, je souhaiterais en profiter pour créer un centre d’appel afin de réduire l’engorgement à l’accueil des établissements et baisser la charge de travail, actuellement trop importante, pour le personnel concerné.
Comment améliorer selon vous les conditions de travail ?
Selon moi, l’amélioration des systèmes organisationnels, qui est notre vrai problème, passe obligatoirement par le perfectionnement des systèmes informatiques. Il y a plusieurs années, le budget dédié à cela était limité. Aujourd’hui, avec nos nouvelles méthodes de travail, le chiffre a quadruplé. C’est un investissement nécessaire en vue d’accroître la qualité de l’accueil patient, mais aussi les conditions de travail de tout le personnel. Et nous toucherons peut-être au but idéal : très peu d’attente, un examen court et un dossier médical disponible sur internet.
Y a-t-il des améliorations notables grâce aux nouvelles technologies ?
Je dois admettre qu’effectuer des comptes rendus de chez soi tout en étant connecté au logiciel est très appréciable. Cela permet une très forte flexibilité. L’échange de comptes rendus au sein d’un établissement est également pratique. Par exemple lorsque des urgentistes nous envoient un patient, les images et le compte rendu s’affichent directement dans le logiciel, nous n’avons pas besoin d’attendre l’arrivée du dossier physique. Le gain de temps n’est pas négligeable et améliore la fluidité du flux.
Il reste encore beaucoup de petites choses à mettre en place. Et il faut que l’on change nos pratiques, qui ont 20 ans. La reconnaissance vocale c’est un changement important à préparer. Il faut échanger avec le personnel en amont pour expliquer les objectifs et réduire les craintes. Un travail d’information auprès du personnel doit être absolument fait car malgré tout, la résistance au changement est forte.